Histoire du musée
Musée des forges
Des anciennes forges de Brocas, subsiste de nos jours la masse imposante du haut fourneau réhabilité, proche de l'étang. Cette activité a incontestablement valorisé différentes ressources de la lande et de la forêt : la « garluche », minerai de fer local, le bois transformé en charbon et le réseau hydraulique.
Les forges Larreillet
Le 19 avril 1825, Dominique Lareillet (1771-1857) sollicite, auprès du comte de Puységur, alors préfet des Landes, l'autorisation de construire deux hauts fourneaux adossés, un four à réverbère pour affiner la fonte, un second four pour chauffer les lopins, les marteaux et cylindres nécessaires pour battre et laminer le fer et lui donner les formes qu'on demandera. Il propose d'établir son usine à 200 mètres du bourg de Brocas. Une fois l'autorisation obtenue, il s'associe à ses deux fils, Camille (1796-1848) et Adolphe (1805-1843), pour construire et exploiter la nouvelle forge. Un seul haut fourneau est finalement édifié, ainsi que tous les bâtiments utiles. La première coulée a lieu le 18 Juin 1833, comme cela est attesté sur une plaque en fonte que Dominique Lareillet avait fait installer dans sa maison. Après une cinquantaine d'années d'activité, les veuves des deux fils du fondateur procèdent le 6 juillet 1881 au partage du « domaine des forges de Brocas », qui reste toutes ces années en indivision. Les forges ferment leurs portes vers 1904, pour se fondre dans le capital des Fonderies et Émailleries de Brocas SA, à Villenave-d'Ornon, dans le département voisin de la Gironde.